Mon
cher Einstein
Mais qu'est-ce que tu en sais
Si pas
Sache que le boom errant à la recherche
Des étoiles de David
S'est transformé en boomerang
Ignorant tout
De la main qui l'avait propulsé
D'où cette quête nouvelle
En spirales ailées
Prêt à se crucifier
Aux quatre mitres cardinales
Par désespoir
Et c'est peu dire
D'avoir perdu
Ce qu'il croyait la foi
Mais aussi de se trouver orphelin
De ces doigts qui fleuraient bon
La myrrhe
Avant de se couper du balsamier
Tu sais
Nous ne saurons jamais
S'il faut bénir les mains
Qui modèlent nos moules
Ou celles qui un jour
Réussissent à nous en extraire.
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